DCE de Ratoma : les programmes enseignés à moins de 50% dans les écoles de la dorsale

[dropcap]Q[/dropcap]uel est le niveau d’avancement des programmes d’enseignement à Conakry ? Nous avons choisi la commune de Ratoma pour faire le constat. Les cours sont très souvent perturbées dans les  écoles de cette commune. Les encadreurs se battent bec et ongles pour pouvoir se conformer à la répartition annuelle des programmes scolaires.

 

Au  Lycée Kipé  un professeur de physique nous confie : « j’aborde le deuxième chapitre du programme. J’espère que d’ici juillet je pourrai terminer  le programme », dit Boubacar Baldé, professeur de physique dans les classes de terminales sciences expérimentales.

Baldé compte sur la disponibilité de ses élèves, candidats au baccalauréat unique. Tout semble plus ou moins bien se dérouler dans cet établissement comme nous le confie  le censeur des classes de 11è «  ici les élèves ont pris consciences de leur formation. Même quand il y a manifestation politique ils viennent en nombre et les professeurs sont très disponibles », rassure M. Magassouba.

Tout comme le lycée Kipé, les établissements placés sur le littoral connaissent moins de perturbation. Ceux de la dorsale -proche de la route le prince-par contre enregistrent  déjà assez de retard à cause de leur proximité de la route le prince.

Dans  Ces établissements  les programmes sont exécutés  à moins de 50% selon la direction communale de l’éducation de Ratoma, « Dans ces écoles proches des lieux de manifestations, les cours sont toujours perturbés. Les programmes sont à 49%… », ce qui est en dessous de la normale. A ce mois de mai, les programmes devraient être exécutés à 60% comme dans beaucoup d’établissements  où les cours ne sont jamais perturbés. Le directeur communal adjoint de l’éducation de Ratoma indique que le personnel  de la DCE mise sur la sensibilisation pour rendre les cours possibles afin de pouvoir être au même niveau que les autres

L’école guinéenne est  sérieusement affectée par les manifestations politiques à Conakry. Les cours avaient déjà connu un grand retard en raison de la persistance de l’épidémie d’Ebola. Les évaluations de fin d’année sont prévues pour le mois d’août.

 

 

Jacques Lewa !

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