Un groupe d’ONG féminines ont appelé ce mardi l’ensemble des acteurs à la culture de la paix.
A quelques jours du double scrutin législatif et référendaire en guinée la température tend à dépasser la limite mais des voix s’élèvent pour lancer des appels à la retenue. Ce, après plusieurs efforts de médiation pilotés par les religieux, la CEDEAO, les institutions nationales et internationales qui se sont avérées infructueuses a indiqué ce mardi 25 février 2020 à Conakry, un groupe d’ONG féminines qui à son tour a appelé l’ensemble des acteurs à la culture de la paix.
« Nous femmes de Guinée, nous en appelons à la conscience de nos frères, de nos pères et de nos maris, pour garantir l’avenir de nos fils à travers la stabilité et la cohésion sociale« , a déclaré KOIVOGUI DONKASS NEMA DIOME, porte-parole du groupe.
Pour une sortie de crise et une stabilité à travers le pays, les femmes du groupe ont proposé une piste de solution en appelant les acteurs concernés à plus de responsabilités.
Nous recommandons :
1- Aux gouvernants de :
– préserver les acquis démocratiques
– garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens
– respecter et appliquer la loi
– préserver les droits humains
2- Aux leaders politiques de :
– tenir des discours plus responsables et non violents
– éduquer les militants à la non-violence et au respect des textes de loi.
3- A la société civile de :
– renforcer la culture citoyenne et l’impartialité
– jouer son rôle de veille, d’alerte et de proposition de solutions aux crises sociales
– observer la neutralité.
4- Aux religieux :
– de ne pas baisser les bras dans la médiation pour le maintien de la quiétude sociale et la paix
– poursuivre les prêches et sermons en faveur de l’amour du prochain et de la cohésion sociale.
5 -Au vaillant peuple de Guinée de :
– comprendre le sens de l’unité nationale
– privilégier l’amour de la patrie
– sauvegarder la cohésion sociale.
6 – A la communauté internationale de :
– poursuivre sans relâche les efforts de médiations pour une sortie de crise heureuse.
7- Aux médias et aux réseaux sociaux de :
– observer l’objectivité et l’impartialité dans le traitement de l’information
– diffuser les informations crédibles et vérifiables
– s’abstenir des communications violentes et incendiaires sur l’internet.
Cet appel à la quiétude intervient 24 heures après le retrait de l’OIF du processus électoral.
De son côté le FNDC dit ne plus reconnaître Alpha Condé comme président de la République et demande son départ immédiat et sans conditions du pouvoir.
SiradioKaalan Diallo
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