Il y a quelques jours, cinq membres du comité exécutif de la Fédération Guinéenne de Football ont adressé une lettre au président Bouba Sampil, exprimant leur désaccord sur sa gestion administrative et financière au sein de l’institution dirigeante du Football guinéen.
Ces cinq membres accusent le président Bouba Sampil de prendre des décisions unilatérales, en violation des statuts de la FGF qui requièrent pourtant une prise de décision collective.
Depuis le début de cette crise interne, plusieurs articles paru dans la presse ont laissé entendre que le comité exécutif de la Fédération Guinéenne de Football a retrouvé un calme définitif après des promesses faites par le président Sampil.
Selon une source bien introduite au sein de la Fédération Guinéenne de Football , Ces articles de presse seraient en réalité commandés par le président Bouba Sampil.
Il indique que : ‘’ Lors d’une récente réunion du comité exécutif, ce dernier s’est engagé à consulter les membres et à les associer à toutes les décisions, conformément aux statuts ”, informe notre source.
Cependant, un problème subsiste, informe notre source : ‘’ le président Sampil a informé le comité exécutif que le limogeage de Kaba et de son staff a été décidé par les autorités supérieures. Un document émanant de deux ministères indique que les questions relatives aux équipes nationales relèvent exclusivement du Ministère des Sports, ce qui crée de l’incompréhension parmi les membres du comité. Ils se demandent pourquoi ce contrat est soudainement mis en avant’’ s’interroge notre source.
Et d’ajouter que : ‘’ les membres du comité exécutif ont donc demandé à recevoir ce document et insistent pour être associés à toutes les décisions, y compris celles concernant la composition du nouveau staff conformément à l’article 38 alinéa des statuts de la FGF. Ils sont surpris qu’un document signé par le Ministère puisse l’emporter sur les statuts de la fédération et souhaitent clarifier cette situation pour préserver leur intégrité et rendre compte aux membres statutaires.’’ A laissé entendre notre interlocuteur.
Barry Bantignel