CRIEF : Souleymane Traoré condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 11 mois assortis de sursis

La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a condamné lundi, Souleymane Traoré, ancien directeur général du fonds d’entretien routier (FER) à une peine d’emprisonnement de 18 mois, dont 11 mois seront assortis de sursis. En plus de cela, une amende substantielle a été imposée à l’accusé.

Souleymane Traoré était poursuivi pour des faits de ‘’détournement de deniers publics et de surfacturation’’, mais après examen, la Cour a décidé de le renvoyer de ces charges pour absence de preuves suffisantes. Cependant, il a été déclaré coupable de ‘’corruption d’agents publics, blanchiment de capitaux et d’enregistrement illicite’’.

En conséquence, la Cour a décidé de le condamner à une peine d’emprisonnement de 18 mois, dont 11 mois seront avec sursis, ce qui signifie qu’il ne devra effectuer que les 7 mois restants de la peine en prison. De plus, une amende d’un milliard de francs guinéens a été imposée à Souleymane Traoré.

Cette amende sera prélevée sur les 2 milliards de francs guinéens qui avaient été consignés à la Banque centrale de la République de Guinée à titre de cautionnement. La Cour a également ordonné la confiscation de certains montants versés sur des comptes bancaires spécifiques de Souleymane Traoré, totalisant des sommes considérables.

Par ailleurs, la saisie conservatoire de deux autres comptes bancaires de Souleymane Traoré, y compris celui de son fils, a été levée par la CRIEF, reconnaissant ainsi qu’ils ne sont pas liés aux infractions pour lesquelles il a été condamné.

Enfin, il a été annoncé que Souleymane Traoré serait libéré immédiatement, car il a déjà purgé la majeure partie de sa peine d’emprisonnement pendant la période du procès.

 

Ibrahima Sory Soumah