Mamadou Diouldé Diallo, ancien Directeur général de la Société des eaux de Guinée (SEG), et Ousmane Kourouma, son directeur financier et comptable, ont comparu ce mercredi devant la chambre du jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour répondre des accusations portées à leur encontre.
Les deux accusés, poursuivis pour des faits présumés de « faux en écritures publiques, enrichissement illicite et corruption », ont rejeté en bloc les accusations lors de leur comparution. Après avoir décliné leur identité, ils ont nié toute implication dans les faits qui leur sont reprochés.
Suite au rejet des accusations par les prévenus, le ministère public, représenté par Joséphine Loly Tinkiano, a demandé à la Cour de renvoyer l’affaire au jeudi 13 juillet prochain. Le juge Francis Kova Zoumanigui a favorablement répondu à cette demande en renvoyant l’audience à jeudi.
Ce renvoi vise à permettre la comparution de la partie civile, représentée par l’agent judiciaire de l’État, qui devrait exposer les raisons pour lesquelles les deux prévenus sont poursuivis.
La CRIEF soupçonne Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma d’avoir détourné la somme de 3 678 461 000 GNF, prétextant que cet argent devait servir à l’achat de matériel et au paiement des loyers de certaines agences de la SEG.
L’affaire suscite une grande attention en raison des accusations graves portées contre les anciens responsables de la SEG. La CRIEF poursuit son enquête afin de faire la lumière sur ces allégations de détournement de fonds et d’abus de pouvoir.
Le prochain rendez-vous devant la Cour sera déterminant pour la suite des événements, car il permettra à la partie civile de présenter ses arguments contre les accusés.
La CRIEF s’engage à mener une enquête approfondie et impartiale afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de garantir que justice soit rendue.
Kadiatou N’Diaye