Consultations nationales : Des partis de l’opposition s’expliquent après leur rencontre avec le Premier ministre

Les partis politiques qui ont répondu à l’invitation du premier ministre, ont expliqué devant la presse ce jeudi 19 septembre, le motif de leur rencontre avec le chef du gouvernement.

Les responsables de ces partis accusent l’UFDG et l’UFR de décliner l’invitation du premier ministre au nom de toute l’opposition. Ils estiment que cette décision a été prise par ces formations politiques, sans aviser les autres, qui ont aussi reçu des invitations individuelles. Selon l’UMP, le BOC, le RRD, l’ADR, c’est face à cela qu’ils sont allés répondre au PM.

« Chacun des partis qui sont là, a reçu une invitation individuelle. Mais comme au niveau de l’opposition républicaine, il y avait une lettre, on devait se retrouver en tant qu’opposition républicaine pour discuter du contenu de cette lettre. Alors cela n’a pas été fait. On a juste vu une lettre réponse signée au nom du FNDC dont l’accord n’a été donné que par seulement deux partis : l’UFR et l’UFDG. C’est ce qui nous a poussé à répondre au premier ministre pour donner nos points de vu », a expliqué Ibrahima Sory Diallo du parti  Alternance Démocratique pour le Changement-Bloc de l’Opposition Constructive.

« Contenu de la rencontre »

«Nous sommes allés rencontrer le premier ministre. Au cours de cette rencontre, monsieur le premier ministre ne nous a pas parlé de 3ème mandat. Il nous a dit, qu’il n’est pas là, pour ouvrir un dialogue, mais recueillir les avis des uns et des autres et remettre à qui de droit. Nous lui avions parlé de nos préoccupations. Mais on lui a rappelé l’objectif du FNDC, celui de s’opposer à toute modification de la constitution. Pour cela, on n’en discute pas », a lancé Ibrahima Sory Diallo, président du parti ADC-BOC.

« Impact de la rencontre sur le FNDC »

« Nous réitérons toujours appartenir à FNDC. Nous ne sommes pas partis pour affaiblir le FNDC. Mais en ce qui concerne l’organisation des élections, le PM nous a ramené vers la CENI. Donc ont doit les jours à venir adresser une lettre à la commission électorale nationale indépendante pour demander si les recommandations, qu’on avait faites sont réglées. Une fois que nous sommes rassurés, rien ne peut nous empêcher de participer aux élections, parce que nous sommes des formations politiques », ont-ils ajouté.

Il faut rappeler, que ces partis pour plupart sont membres du FNDC et de l’opposition républicaine.

SIRADIO KAALAN DIALLO