Les guinéens votent ce dimanche 1er Mars pour élire de nouveaux députés et pour dire OUI ou NON à une nouvelle constitution. A quatre jours de ce double scrutin sous haute tension, le Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de la Guinée demande aux citoyens de participer aux votes car pour la plateforme, les actuels députés ont fait une année hors mandat. Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi à Conakry, le Président du CNOSC-DDG a accusé les actuels d’avoir roulé pour leur propre intérêt.
« Il faut la tenue des élections législatives pour permettre d’obtenir une assemblée nationale composée de députés légitimes et légaux, mandatés par le peuple dans la paix », a sollicité Salmana Diallo.
Mais pour participer à un scrutin, le principe voudrait que tout électeur soit muni de sa carte électorale. C’est pourquoi, Salmana Diallo demande aux citoyens de retirer leur carte.
« Les Guinéens doivent aller récupérer leur carte et participer massivement au vote. C’est un droit et un devoir des Guinéens. Ainsi, le CNOSC-DDG d’accepter le retrait leur carte afin de pouvoir voter le 1er mars prochain. Il faut surtout retenir que le mandat des députés avait déjà expiré, depuis fin 2018. Et que l’année 2019 a été une année hors mandat. Les députés actuels ne sont pas légitimes, donc n’ont plus le droit à la parole. Ils sont entrain de lutter pour leur intérêt personnel et non pour le peuple », a affirmé Salmana Diallo.
Sans aucun partenaire financier, le CNOSC-DDG compte tout de même jouer son rôle d’observateur, au compte des élections du 1er mars, a poursuivi M. Diallo.
« Malgré notre pauvreté, nous CNOSC-DDG avons déjà déployé 253 observateurs sur le territoire. Mais on a obtenu aucun financement de qui qu’il soit. Même les institutions internationales, certains parmi eux sont des confusionnistes. Ils n’aident jamais la Guinée. Ils font semblant d’aider la Guinée. Les institutions qui financent, n’envoient pas le financement là où ça se doit>> a-t-il lancé.
Le président du CNOSC-DDG a également déploré le retrait à la dernière minute de l’OIF du processus électoral. Salama Diallo estime que cette organisation internationale a accompagné la CENI jusque là. Alors se retirer maintenant serait une grande trahison.
Siradio Kaalan Diallo
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