Au lendemain de la publication du calendrier des examens nationaux session 2021 en Guinée, des voix se sont levées au sein des acteurs du système éducatif pour dénoncer ce calendrier qu’ils qualifient de très serré. Au cours d’une émission dans une radio privée de la place, Dr Amadou Bano Barry ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a apporté des précisions sur les tenants et les aboutissants de ce planning tout en désavouant le compte rendu récent du conseil des ministres qui a indiqué le mois d’organisation de ces examens.
Sur la 95.3 Fm, dans l’émission Mirador où il était invité, le ministre Bano Barry a fait savoir qu’au conseil des ministres, il n’a jamais été dit par le Président de la république d’organiser les examens au mois de juillet, comme indique le compte rendu le conseil des ministres, mais au contraire, dira-t-il, le président a instruit à ce que les différents départements de l’éducation fassent une proposition de calendrier au gouvernement en tenant compte de la situation pandémique.
Parlant de l’exécution des programmes dans les concessions scolaires, le ministre de l’éducation nationale se réjouit en disant ceci : « Au jour d’aujourd’hui, on est à 28 semaines de programmes parce qu’on avait commencé au mois de décembre. En principe après le calcul le programme devrait être bouclé en 31 semaines comme cela existe dans le document ! Et dans les conditions normales si vous atteignez 27 semaines de cours vous êtes autorisé à organiser les examens tels que prévu dans le texte de la Guinée. Cela signifie 85 pourcent de l’exécution de programme ».
Plus loin, le Ministre Bano a poursuit en disant : « Nous sommes dans le délai et je pus vous dire que c’est la première fois en Guinée et pratiquement depuis 02 ans qu’on atteint 27 semaines de cours sans interruption, sans grève et sans mouvement particulier ».
S’agissant du raccourcissement de ce programme, le ministre estime que vue le niveau d’avancement dans les programmes, cela n’aura pas un impact négatif ou voir des difficultés à l’organisation de ces examens.
Concernant le budget alloué pour l’organisation des examens de cette année, le ministre a précisé en c’est l’expression chiffrée du nombre de candidats. C’est le nombre de candidat qui détermine toutes les dépenses liées aux examens l’organisation des examens. C’est le nombre de candidats qui détermine le nombre de surveillants. C’est le service d’examen qui fait le budget en tenant compte des effectifs des candidats. Cette répartition vous verrez dans le budget trois composantes, une composante transférée directement au niveau des DPE, et des IRE. Il y a ligne budgétaire transférée à Conakry, et le niveau central, au niveau de service examen,
Avant de clore, le ministre de l’éducation nationale a précisé que le budget de cette année est probablement le budget le plus faible utilisé depuis pratiquement 5 ans ou 7 ans.
Nous y reviendrons !
Alpha Enzo Camara