La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) continue d’être menée par les autorités gouvernementales ainsi que par les organisations non gouvernementales qui s’y sont engagées. Des cas de viols, de traite de personnes, de violences conjugales, de harcèlement sexuel, entre autres, ont été mis à jour et traités devant les services compétents au cours de cette année.
Selon Marie Gomez, directrice générale de l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM), quelque 205 cas de viols ont été enregistrés et déférés devant les autorités.
Dans une interview accordée à notre rédaction, la directrice a donné un bilan détaillé des actions menées sur le terrain.
« 205 cas de viol sur toute l’étendue du territoire. Pour les cas d’enlèvement, nous avons reçu 43 cas, et 18 ont été déférés. Les abandons d’enfant : 33 cas dont 15 cas déférés. Séquestration : 23 cas dont 09 cas déférés. Coups et blessures volontaires : 89 cas dont 36 déférés. Abandon de famille : 113 cas dont 43 cas déférés. Un cas de détournement de mineures. Harcèlement : 14 cas dont 08 déférés. Mariages précoces et forcés : 19 cas dont 12 cas déférés. », a souligné la directrice
A ces chiffres s’ajoutent plusieurs cas liés aux enfants et aux violences conjugales. « Sept cas d’enfants en conflit avec la loi. Enfants disparus : 16 cas enregistrés. Incitation de mineures à la débauche : 2 cas, proxénétisme : un cas. Deux cas d’infanticide. Violence conjugale physique, morale et psychologique : 95 cas enregistrés et 35 cas déférés.La traite des personnes : 12 cas déférés », a-t-elle fait comprendre
La directrice générale de l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) invite les parents d’être vigilants et surtout d’accepter de collaborer avec la justice et la police nationale.
Sam Bantignel Barry