A Conakry, l’épidémie fait 20 cas suspects sur 8 décès au total, avec un seul nouveau cas enregistré lundi dans le centre spécialisé de traitement de la fièvre situé au sein de l’hôpital national Donka, où il existe 12 cas hospitalisés.
Joint au téléphone, le chef de division prévention et lutte contre la maladie du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Sakoba Keita, a précisé qu’on note »une nette tendance à la baisse de la propagation de cette épidémie ».
»Depuis plusieurs jours, aucun nouveau cas n’a été enregistré dans les centres d’isolement au niveau des préfectures de Kissidougou, Guékédou, Macentat et Dabola, principales zones touchées au sud du pays », a-t-il affirmé.
« Je pense que les efforts conjugués du gouvernement et des partenaires au développement, les messages de sensibilisation et d’information auprès des populations ont permis de réussir une synergie d’action dans la riposte contre cette épidémie qui menace la santé publique dans notre pays », a indiqué Dr Sakoba Keita.
Toutefois, par mesure de prudence, Dr Sakoba a souligné qu’il faut attendre 42 jours (soit deux fois la période d’incubation de 21 jours) sans aucune notification de nouvelle infection, pour que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fin de l’épidémie.
Actuellement le taux de létalité de la fièvre hémorragique d’Ebola est estimé à environ 70%.