Bah Oury, un an d’impulsion à la Primature !

Il y a exactement un an, Amadou Oury BAH prenait fonction à la tête du Gouvernement. L’acteur politique lucide et modéré bénéficiait ainsi de la confiance de l’homme de la Refondation : le Général Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République.

Un an après, l’engagement et l’enthousiasme de servir la nation au plus haut niveau ne semblent pas avoir pris une ride chez le Premier ministre. Mieux, Bah Oury est plus déterminé encore à impulser des réformes structurelles, stimuler la croissance économique, renforcer la gouvernance et contribuer à améliorer les conditions de vie des populations dans une Guinée apaisée.

Nommé dans un contexte économique tendu par l’explosion du principal dépôt de carburant de Conakry, Bah Oury et son gouvernement sont parvenus à rétablir l’équilibre et à avancer sur la trajectoire de développement prise par le Chef de l’État.

La santé avant tout

Sur le plan social, le Gouvernement a placé la protection sociale et l’amélioration des services publics au cœur des priorités. L’amélioration des soins de santé est remarquable à l’intérieur du pays. La baisse drastique des taux de mortalité infantile et maternelle est notable. En effet, la mise à disposition des stations de production d’oxygène au niveau des hôpitaux régionaux, la construction et la réhabilitation des centres de santé avec une exigence de qualité de service, la disponibilité des médicaments essentiels, des vaccins, des kits de suivi de la grossesse et de l’accouchement, la fermeture des points de vente de faux médicaments et des cliniques clandestines ainsi que la moralisation de la pratique ont, entre autres, contribué à conforter la politique de soins dans le pays.

La protection sociale a également connu des avancées notables. Pour la première fois en Guinée, les travailleurs et les retraités de la fonction publique bénéficient d’une prise en charge à hauteur de 80 % des frais médicaux.

Par ailleurs, pour améliorer la mobilité urbaine et désenclaver certaines zones de production, des investissements majeurs ont été réalisés : 267 km de routes bitumées, 540 km de pistes rurales et 34 ouvrages construits ou réhabilités.

L’achèvement du pont à péage de Tanènè (Dubréka), du pont sur le Sankarani à Mandiana et la poursuite des travaux d’aménagement des ponts de Kassonyah, Kissosso et de Kakimbo à Conakry illustrent la volonté du gouvernement de moderniser les infrastructures stratégiques pour soutenir le développement.

Dans le secteur agricole, des mesures ont été prises pour améliorer la production et la sécurité alimentaire. Grâce à l’aménagement de 660 hectares de plaines, la mise à disposition de 401 tracteurs mécanisés et la distribution de 1 900 tonnes de semences de riz et de maïs, la Guinée a pu renforcer sa production céréalière. Par ailleurs, 1 176 tonnes de riz paddy ont été traitées et labellisées sous l’appellation “Riz de Guinée”, valorisant ainsi la production locale.

Au niveau de la pêche et de l’élevage, les prémices d’une évolution heureuse sont de plus en plus relevées par les acteurs. La tendance est à soutenir.

Une économie résiliente

D’un point de vue macroéconomique, la Guinée, en dépit du choc provoqué par l’incendie du dépôt pétrolier en décembre 2023, affiche une croissance du PIB réel de 6,1 % en 2024, dépassant les prévisions initiales de 4,2 %. Cette performance traduit la résilience de l’économie guinéenne face aux défis mondiaux et témoigne des efforts entrepris pour la stabiliser et la diversifier.

L’efficacité financière du gouvernement s’apprécie également dans l’amélioration de sa capacité d’absorption des financements extérieurs ainsi que dans la mobilisation des recettes intérieures, qui sont passées d’un taux moyen de 30 % en 2023 à 50 % en 2024.

Pour soutenir la dynamique économique, l’investissement dans les projets d’infrastructures devient plus important. Parallèlement, la lutte contre la corruption a atteint un niveau inégalé. L’engagement du Président de la République sur ce terrain est sans faille. Le gouvernement, par des réformes, conforte ces actions par la digitalisation des processus. La passation des marchés publics, le paiement des taxes et des amendes participent à réduire les risques de corruption et améliorent la collecte des recettes publiques.

En préparation des élections crédibles

Sur le plan politique, l’évaluation des partis politiques est une action de portée historique dans le vaste chantier de la refondation. Ce travail d’assainissement du répertoire national est mené alors que les opérations de Recensement administratif à vocation d’État civil sont lancées. Le tout concourt à préparer le pays à un retour à l’ordre constitutionnel dans la transparence et l’inclusion démocratique.

Après la présentation de l’avant-projet de nouvelle constitution, le Président de la République a annoncé que 2025 sera une année électorale.

Les grands défis

Le gouvernement, sous l’autorité du Premier ministre Amadou Oury Bah, met les bouchées doubles pour tenir cet engagement présidentiel. C’est le premier grand challenge de la deuxième année de Bah Oury à la Primature.

Le deuxième grand défi porte sur le capital humain, l’employabilité des jeunes et les questions de développement : électrification, infrastructures, adduction d’eau, connectivité, éducation, sécurité environnementale et gouvernance institutionnelle.

L’atteinte des résultats sur ces chantiers nécessite la mobilisation de toutes les forces sociales du pays. L’unité d’action dans un esprit de cohésion nationale doit accompagner les initiatives et actions. Dans cette perspective vertueuse pour le pays, des réflexions transversales et inclusives sont à mener pour une meilleure intégration des préoccupations des citoyens dans le cadre du Programme Simandou 2040, la clé de voûte de l’émergence de la Guinée.

 

Conakry Infos avec la CCG