Le président de l’Institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH), Alya Diaby a exprimé sa crainte devant une possible détérioration de la situation des droits de l’homme en Guinée à l’heure où le pays entame une période de processus électoral dont l’échéance est annoncée pour le 28 décembre. C’était en faveur de la fête du 61ème anniversaire de l’accession de la Guinée à l’indépendance qui s’est dérouleé ce mercredi 2 octobre à Conakry.
Le président de l’INIDH, a d’abord souligné les avancées significatives qu’à connu la Guinée sur la question des droits de l’homme sous l’événement de la troisième République de façon progressive, rendant hommage aux compagnons de l’indépendance.
« Je souhaite bonne fête à tout le peuple de Guinée. Nous avons appris l’histoire au près de nos devanciers qui se sont battus pour donner l’indépendance. A travers tout ce qui se passe aujourd’hui, nous ressentons l’espoir de vivre ensemble et de nous entendre pour l’avenir de la Guinée. Soixante un ans en matière de droit de l’Homme. Vous aurez quand-même remarqué que si, au début il y a eu beaucoup de violences de l’homme, au fur à mesure que l’état s’est libéralisé les droits de hommes se sont mieux sentis et aujourd’hui depuis l’événement de la 3ème République il faut reconnaître que les droits d’abord économiques, socio-culturels connaissent un progrès notable », a expliqué, le président de l’INIDH.
Par ailleurs, Alya Diaby a exhorté les autorités compétentes à hâter le pas afin de poursuivre les œuvres en matière de droit civile et politique qui sont des valeurs intangibles dans l’édification d’une société de liberté et de respect noble dans la démocratie.
« Il y a certes des difficultés en matière de droit civile et politique mais, il faut reconnaître qu’il y a des avantages notoires. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème qu’il faut aller avec », a déclaré, Alya Diaby de l’INIDH.
Facely DIAWARA