Le président Alpha Condé a visité mardi 10 avril, trois unités industrielles sistuées dans la périphérie de Conakry. Il s’agit des usines Grands Moulins de Conakry (GMC), GI Ciment, situées dans la zone industrielle de Kagbélén dans la préfecture de Dubreka et les Moulins d’Afrique, située à Sonfonia, dans la commune de Ratoma.
Pour ce périple, le président Condé était accompagnés du ministre de l’industrie, des PME et de la Promotion du secteur privé, Boubacar Barry, du ministre conseiller spécial Tibou Kamara, du second vice-gouverneur de la BCRG, Baidy Aribot, de l’opérateur économique, Elhadj Bouna Keita et du DG de GHI, Ibrahima Capi Camara.
Les usines Grands Moulins de Conakry et les Moulins d’Afrique sont spécialisées dans la fabrication de farine et de nourriture animale destinées aux bovins, aux ovins et aux caprins dans le cadre de la modernisation de l’élevage en Guinée.
« La Guinée est un pays d’élevage ; donc l’implantation de l’usine d’alimentation de bétails est fondamentale. On ne bénéficie pas dans la pratique de l’élevage parce que nos vaches sont maigres avec leur poids qui dépasse rarement 150 kilos. Grâce au Maroc, nous allons commencer à expérimenter l’insémination à partir du mois de juin. Le veau qui va naître pèsera 500 kilos au lieu 150 kg. Ainsi, la vache qui donne trois litres de lait, donnera désormais 10 à 12 litres de lait. C’est pour cela, on a besoin aussi de l’alimentation des bétails pour moderniser notre élevage (…) », a déclaré le président Alpha Condé.
« Les usines sont de la dernière génération. Elles produisent de la farine de bonne qualité, cat tout est automatique. Il n’y a pas de poussière. Cela permet d’avoir un produit propre. Il y a aussi la qualité et le respect des normes environnementales. Cela est extrêmement important. Ce qui nous permet d’avoir de bons pains. Avec ces usines, on peut non seulement faire des pains de toute qualité, mais aussi on peut faire des gâteaux. Et pour ça, on aura plus besoin d’importer de la farine », a indiqué le chef de l’Etat.
« On va bientôt vendre aux femmes un poussin à 1 000 GNF, au bout de 35 jours, ce poussin deviendra un poulet de 2 kilos qui coûtera 20 000 GNF. Nous allons également faire des fermes à Farmorya, où on aura au moins 400 vaches pour que le Gouvernement même fasse l’insémination, en vue d’encourager les paysans pratiquant l’élevage (…) », a-t-il déclaré, annonçant la création prochaine d’une banque d’accompagnement des éleveurs, afin d’avoir des crédits pouvant les conduire vers l’autosuffisance.
Boua Kouyaté
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