Ce sont le ministère de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration, le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et du travail et le ministère de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, qui peinent à réduire drastiquement le nombre de chômeurs que ne cessent de livrer les différentes institutions d’enseignement technique et supérieur du pays.
A la cérémonie d’ouverture de la 15e édition du Festival national de la musique, des arts et de la culture, présidée par le chef de l’Etat, Alpha Condé en a profité pour faire un rappel historique de cette initiative culturelle qui, à ses yeux, revêt une importance de premier plan.
« Un des acquis de la première République, c’est la culture. Les Ballets africains ont rayonné dans le monde. Que ce soient les Ballets nationaux ou le Bembéya jazz national et autres, nous devons être fiers de ce passé. C’est pourquoi il est extrêmement important de renouer avec ce passé », a indiqué le président de la République.
« Nous devons être campés sur le passé, assis sur le présent pour regarder l’avenir. Mais cela n’est pas possible si nous ne renouons pas avec le passé. Il a fallu qu’on renoue pour avoir le PPTE. Ça veut dire que nous avons un peu plus de marge de manœuvre pour faire face aux besoins des différentes couches de la Guinée. Les jeunes, c’est l’avenir de ce pays. Mais vous savez aujourd’hui, le grand problème de l’Afrique est le chômage de la jeunesse. Ce n’est pas la Fonction publique qui peut permettre aux jeunes de trouver l’emploi. C’est le développement du secteur privé », a-t-il conclu.
Mady Bangoura
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