Quelques instants après avoir été condamné à deux ans d’emprisonnement par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum pour « offense et diffamation » contre le Chef de l’État, Aliou Bah a fait entendre sa voix.
Escorté sous haute sécurité vers la maison centrale de Conakry à bord d’une fourgonnette de l’administration pénitentiaire, le leader du parti Mouvement Démocratique Libéral (MODEL) a adressé un message fort à ses partisans et à l’opinion publique.
« La victoire ! » : un message de défiance
Le poing levé, Aliou Bah a qualifié son procès de « politique », rejetant les accusations portées contre lui.
« La victoire ! C’est un procès politique. Je suis un prisonnier de Mamadi Doumbouya… la victoire, la victoire », a-t-il déclaré d’une voix ferme, malgré la situation.
Ses déclarations ont galvanisé ses partisans présents sur place. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement en scandant des slogans tels que :
- « À bas la dictature ! »
- « À bas l’injustice ! »
- « À bas le mensonge ! »
Un procès sous tension
Cette condamnation intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques croissantes en Guinée. Les soutiens d’Aliou Bah dénoncent une instrumentalisation de la justice pour faire taire les voix dissidentes.
Malgré sa détention, le leader politique semble déterminé à maintenir son combat, laissant entendre que cette épreuve pourrait renforcer sa détermination et son engagement.
L’affaire continue de susciter des réactions diverses, notamment au sein de l’opinion publique et de la classe politique, certains y voyant une attaque contre les libertés fondamentales. Les prochains développements, notamment les actions promises par sa défense, seront scrutés de près.
KD