Dans son introduction, Sayon Bamba a fustigé des « manquements graves » constatés pendant la gestion de l’équipe sortante. Notamment, le manque de règle sécuritaire, le manque de structure adéquate pour le respect des normes d’un spectacle vivant, l’amateurisme, la mauvaise méthode de travail, le non-paiement des taxes de redevance.
Pour corriger toutes les défaillances que connaissent les organisations de spectacles, la Directrice de l’AGS et son équipe envisagent de mettre en place des textes réglementaires en vue de promouvoir l’organisation de spectacles appropriés dans un cadre suffisant de sécurisation des concerts.
Selon elle, l’environnement des spectacles en Guinée enregistre une quarantaine de maisons de production et une dizaine de sites d’agences détentrices d’une licence d’exploitant de lieux dont la caution varie de 200 000 à 15 000 000 de francs guinéens.
« Nous comptons professionnaliser ce secteur pour diminuer le taux de violence enregistrées dans les lieux de spectacles vivants. La rigueur par rapport au respect des horaires pour les spectacles est un facteur également que la direction ne saura tolérer auprès des acteurs culturels ainsi que le renforcement de leurs capacités. Car, e n’ai pas été nommée par le président de la République ni choisi par M. Siaka Barry pour faire la ‘’mamaya’’. Mais plutôt pour réglementer ce secteur. Donc, je suis totalement dans l’exercice de cette mission. Tout opérateur culturel qui n’a pas fourni ses documents, mon administration mettra la rigueur pour protéger la vie des milliers de personnes qui viennent suivre les spectacles », a-t-elle martelé.
« Alors nous devons finir avec ces anciennes pratiques. Je ferai mon travail ; et personne ne pourra m’intimider. Si cela ne convient pas à d’autres têtes, je vais démissionne pour aller reprendre ma carrière musicale. Et tous ceux qui ne vont pas respecter le cahier des charges ne vont pas se produire sur le territoire national. Faute de quoi, ils subiront une procédure judiciaire », a mis en garde le Directrice de l’AGS, Sayon Bamba.
En fin, Sayon Bamba a rappelé la nouvelle convention signée entre sa direction et l’administration du Palais du Peuple dans le cadre d’un partenariat de gestion des ressources générées par cet édifice en vue de changer l’image et la création du temps d’expression des jeunes artistes pour donner une programmation riche vers d’autres scènes de la capitale.
Elle a aussi émis le souhait d’accompagner les artistes à travers une politique de libre circulation qui démarrera au courant de fin d’année pour leur permettre de vivre de leurs efforts.
Facely Diawara
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