Après des semaines de bataille judiciaire, Fatoumata Diaraye Barry accusant le chanteur Marcus du groupe Banlieuz’Art de l’avoir violé en janvier 2016, a comparu lundi 19 juin 2017 à la barre du tribunal de première instance de Dixinn.
« J’ai été invité le 10 janvier 2016 par Marcus du groupe du groupe Banlieuz’Art à l’hôtel Mariador pour une retrouvaille suite à presque trois mois d’échanges téléphoniques et de massages entre lui et moi. De là-bas, nous sommes partis chez lui après un moment de détente au niveau du restaurent 6 Eleven situé dans le quartier Kipé dans la commune de Ratoma. Arrivée à la maison à 22 heures, j’étais assise au salon, il m’a dit de le rejoindre dans sa chambre, chose que j’ai refusée en lui disant que je ne suis pas venue pour ça. Il a insisté que je ne vais pas rentrée chez moi. C’est ainsi qu’il m’a pris par la main pour m’introduire dans la chambre. Et c’est de là que Marcus s’est jeté sur moi sans mon consentement. Après tout, il m’a remis mon transport 20 000 francs le lendemain vers 16 heures pour aller chez moi. Mais malheureusement avec l’état dans lequel je me trouvais, je ne pouvais pas rentrer à la maison. C’est pourquoi j’ai décidé d’aller chez ma copine où j’ai passé 6 mois avant de rejoindre mes parents. Marcus est responsable de mon viol. C’est pourquoi j’ai porté plainte contre lui, pas quelqu’un d’autre », a-t-elle soutenu.
Pour sa part, l’accusé Marcus, de son vrai nom Abdoul Aziz Bangoura, a nié en bloc les accusations faites par Fatoumata Diaraye Barry contre sa personne dans ce dossier, avant de réitérer qu’il n’y a jamais eu de contact sexuel entre lui et son accusé.
« Je ne connaissais pas cette fille. On s’est connus sur les réseaux sociaux suite à une invitation qu’elle m’a envoyée. Et comme elle tenait me voir, je l’ai invitée un jour au restaurent 6 Eelven à Kipé pour faire la connaissance. Après la retrouvaille, je lui ai demandé de rentrer chez elle. Elle m’a dit qu’il faisait tard, car la nuit, il est difficile pour elle de partir jusqu’à Coyah, où elle habitait. Alors, pour des raisons de sécurité et de bonne foi, elle a passé la nuit chez moi au salon avec mon cousin, et le lendemain j’ai assuré son transport 20 000 francs pour qu’elle rentre chez elle. C’est tout. Mais j’ai été surpris sur les réseaux sociaux qu’il y a une plainte contre moi de la part de mademoiselle Fatoumata Diaraye Barry pour une séquestration », a-t-il expliqué.
A l’allure où vont les choses, tout reste à savoir, qui de la partie civile ou de la défense sortira vainqueur dans ce procès qui n’a que trop duré.
Nous aurons la réponse à cette question dans les débats qui reprennent dans deux semaines au TPI de Dixinn.
Facely Diawara
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