L’ancien ministre de la Sécurité et de la Protection civile sous le régime d’Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo, est accusé de « diffamation, discrimination, abus d’autorité et dénonciation calomnieuse », et il était prévu qu’il se présente devant le tribunal de première instance de Mafanco ce jeudi 14 mars 2024. Mais il a malheureusement brillé par son absence.
L’audience de ce jeudi était consacrée à la fixation de la caution que le plaignant doit payer avant l’ouverture des débats, tel que prévu par l’article 460 du code pénal.
À l’absence des cadres du parti au tribunal, l’UFDG par la voix de son avocat, a demandé à ce que la caution soit fixée à 1 million Gnf.
Une demande qui a été aussitôt rejetée par le parquet qui, à son tour, a souhaité à ce que la situation soit à 3 millions Gnf. Le parquet dans son argumentaire, estime que l’UFDG étant un grand parti politique, un seul cadre du parti est capable de payer ce montant.
Le juge a finalement suivi le parquet, en fixant la caution à 3 millions de Gnf.
Au sortir de la salle, Maître Salifou Béavogui avocat en charge de défendre les intérêts de l’UFDG, a déclaré que ce procès vise à rétablir la vérité pour un grand parti politique accusé de fraude.
« Monsieur Madifing Diané a qualifié l’UFDG d’un parti fraudeur, il a dit en 2010 que le parti disposait d’une machine en provenance de l’Afrique du Sud pour fabriquer des cartes électeurs. Entre autres, des accusations calomnieuses, infondées et diffamatoires. L’UFDG a eu 42% en 2010, la suite nous la connaissons. L’UFDG n’a jamais fraudé. Donc l’histoire a été tronquée pour salir ce grand parti et son leader, jeter ce parti dans la poubelle de l’histoire, ce qui est inacceptable », a indiqué l’avocat.
Barry Bantignel