Affaire de détournement de 200 milliards : le gouvernement blanchit son ministre Zenab Nabaya !

Dans un communiqué dont nous détenons copie, le gouvernement rejette les accusations portées contre Zenab Nabaya, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, selon lesquelles cette dernière aurait détourné une bagatelle de plus de 200 milliards GNF. Il s’indigne de cette information donnée par voie de presse citant comme source une commission ad hoc domiciliée à la présidence et se réserve le droit de saisir la haute autorité de communication, en plus d’une poursuite judiciaire

« Le Gouvernement dément formellement un scandale financier impliquant un ministre en fonction », déclare Ibrahima kassory Fofana dans ce communiqué. Selon lui, ces allégations, sans fondement, ni preuves avérées de détournements de deniers publics par des fonctionnaires et agents de l’État, sont de nature à ternir l’image, la réputation, la crédibilité et la légitimité de l’institution présidentielle et du Gouvernement : « de telles conjectures jettent le doute dans l’opinion et causent un énorme préjudice aux institutions nationales et personnalités publiques ».

Afin d’éclairer la lanterne publique et lever toute équivoque, dit-il, le gouvernement se réserve le droit de saisir la Haute autorité de la communication (HAC) pour interpeller les professionnels des Médias, à propos de la diffusion de fausses informations. Il ajoute : « la justice pourrait être aussi saisie pour identifier, à des fins de poursuites judiciaires, toutes les potentielles sources de désinformations ».

Durant toute la journée de ce jeudi, cette histoire de détournement de denier public défraie la chronique. Dans sa réponse Zenab Nabaya s’est contentée de dire : « prenez mon poste, mais ne touchez pas à mon honneur ! Je ne suis pas émue, ni ébranlée par votre publication, car autant qui est coupable doit s’expliquer, je ne vois pas de raisons pour un innocent de se justifier ».

 

Ali Mohamed Nasterlin

 

 

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