De la drogue et de la cocaïne dissimulées fourrées dabs bonbons et biscuits ont été saisies en deux temps, le 1er janvier 2021, à l’aéroport de Conakry. La saisie est à mettre à l’actif des hommes de ColonelTiegboro et des autres services de sécurité basés à l’aéroport.
Le 13 janvier 2021, Ibrahima Kalil Camara, commissaire divisionnaire de police et directeur adjoint de l’office antidrogue, a présenté à la presse les deux colis remplis de drogue et de cocaïne, dissimulé dans des bonbons et biscuits. Selon le colonel, une première saisie de 2 kilos 954 grammes avait été faite le 1er janvier 2021 simultanément par la cellule de ciblage des services de douane basés à l’aéroport et la brigade antidrogue. Une deuxième saisie s’est effectué le même jour par la brigade d’antidrogue basée à l’aéroport. Ce qui fait au total une saisie de 4 kilos. D’après le directeur-adjoint, pour le moment, il n’y a qu’un seul présumé qui a été interpellé répondant au nom de Onézasou Augustine, nationalité nigériane, en provenance de Sao Paulo en par Addis-Abeba, Abidjan, puis Conakry. Face à la presse, le commissaire donne plus des précisions.
« Chaque Bonbon renfermait de 20 à 25 grammes de cocaïne. Ils sont venus dans le même vol mais le second a utilisé une stratégie. Il a envoyé un bagage qui était non accompagné. Nous avons déjà son nom qui était porté sur les talons », déclare-t-il
Plus loin, le commissaire nous apprend que le second présumé a laissé des traces sur lesquelles les enquêteurs sont en train de travailler.
« Dans le même sac, on a trouvé une trentaine de préservatifs. Ce qui a donné aux enquêteurs l’idée d’aller sur une piste de préparation d’implorateurs incorporels à partir d’ici. Parce la drogue devait être reconditionnée dans ces préservatifs que le porteur devrait avaler pour faire son voyage vers un pays d’Europe ou d’Afrique », précise-t-il
Pour sa part, Le colonel de gendarmerie Farimba Camara, Directeur de l’Office central antidrogue, a un premier temps remercié les services de sécurité basés à l’aéroport avant de rappeler la nécessité pour les enquêteurs de se doter d’une « finesse » et d’une « compétence professionnelle » pour pouvoir démanteler ces nouvelles techniques de dissimulation de la drogue qu’il n’a pas manqué qualifier de très performante.
« Plus l’enquêteur a la performance professionnelle, plus il flaire les infractions en matière de trafic de drogue. Ce fut le cas ici », souligne-t-il
Le colonel estime que ces bonbons et préservatifs auraient pu être au marché noir sans que l’on comprenne que c’est de la drogue qui y est dissimulée. Ainsi, il a profité de l’occasion pour demander à tous les services de sécurité de redoubler la vigilance.
Si le présumé dit être propriétaire de ces bagages mais rejette la responsable et dit ignorer comment tous ces produits se sont retrouvés dans ses affaires.
« Je suis un vendeur des vêtements dans une ville du Brésil. Après la pandémie, j’avais des problèmes d’argent pour l’éducation de mes enfants au pays. Mais le seul problème qui m’a entraîné dans ça, c’est quand ma belle-mère est décédée, l’enterrement même de cette vieille dame c’est aujourd’hui. J’étais censé être là-bas. C’est suite à tout ça que j’ai rencontré un ressortissant du Nigéria au nom de Okéké, je lui ai demandé une aide financière. Il m’a répondu qu’il va m’envoyer quelque part, pour qu’il m’assiste. Après une rencontre des autres compatriotes nigérians et des Brésiliens, ce même Okéké m’a dit qu’il va m’aider mais à condition que je fasse quelque chose pour eux. Quand j’ai cherché à savoir cette condition, il m’a répondu qu’il faut juste voyager pour Guinée Conakry. Une fois là-bas, ils vont me remettre 4000 dollars pour que je rentre au pays. Après plusieurs questions qui n’ont pas été répondues par mon ami, puisque j’avais besoin d’argent, j’ai donc accepté sans savoir que c’était ça le résultat », regrette-t-il
Ali Mohamed Nasterlin