« Effectivement nous avons décidé de suspendre toutes nos activités au sein de l’USTG dirigée par Abdoulaye Sow parce que aujourd’hui nous avons constaté que nous ne partageons plus le même souci avec le secrétaire général Abdoulaye Sow, nous n’avons plus les mêmes préoccupations, nous n’avons plus la même la vision » a-t-il déclaré d’un air agressif.
Selon Aboubacar Soumah les préoccupations du SLEGC c’est de défendre les travailleurs en général et les enseignants en particuliers pour trouver un cadre de vie décent pour eux. Mais qu’il constate que dans ce combat Abdoulaye Sow ne leur a pas facilité la tâche.
« Il (Abdoulaye Sow ndlr) a plutôt cherché à nous déstabiliser, à mettre les bâtons dans nos roux d’abord il n’a jamais décidé d’accompagner. Il a toujours cherché par ses discours théoriques à faire croire qu’il nous aide mais au fond pratiquement il cherchait à nous déstabiliser. Lorsque les centrales ont décidé de nous accompagner, il a saboté cette action. Il a fait semblant d’être avec ces centrales, il a préparé un voyage en laissant des consignes fermes à ses adjoints à ne jamais aller en grève. Quand les centrales sont venues ses adjoints ont fait comprendre qu’il fallait leur laisser le temps afin qu’ils puissent préparer la base donc la consigne était ferme ceux-ci sont restés derrière les décisions qu’il a prises » révèle-t-il comme première raison.
Deuxième raison, il est reproché au secrétaire général de l’USTG de travailler les suspendus du SEGEC.
« C’est lui qui les a poussés à aller signer le fameux procès-verbal concernant la prime pour casser notre grève. Si non ceux-ci ne pouvaient pas se donner le kilo d’aller s’asseoir avec une autre centrale et signer un procès-verbal au nom du SEGEC s’ils n’étaient pas poussés par eux » poursuit-il.
Toujours dans ses accusations Aboubacar Soumah laisse entendre qu’après la signature, il a demandé à Abdoulaye de faire une déclaration mais celui-ci a refusé et lui a dit de considérer qu’il (Abdoulaye Sow ndlr) n’est pas là avant de partir pour son voyage espérant qu’après le payement de ces primes la grève allait être étouffée. Mais que quand il a compris que cela n’a pas réussi, à son retour il a gardé de la distance avec Soumah.
« A son retour il a fait une semaine, moi qui suis son secrétaire général adjoint au niveau de l’USTG et moi qui suis responsable du SLEGC, qui suis dans le combat, qui suis en grève, il ne m’a pas appelé pour me dire qu’il est de retour, pour me demander quoi que ce soit il est aller plutôt vers le premier ministre avec qui il a échangé sur la grève. Le jour de la réunion il revient, il me dit de signer une trêve. Je lui ai dit mais Sow ! toi est ce tu es normal ? est-ce qu’un syndicaliste signe une trêve comme ça ? qu’est-ce que nous avons eu pour pouvoir signé une trêve ? » ajoute le syndicaliste
Abdoulaye Sow dit ne pas être officiellement saisi et s’abstient donc de tout commentaire.
Aboubacar Soumah reconnait cela et soutient que le moment venu il sera saisi par écrit comme l’exige la démarche mais d’ici là, le divorce est définitivement consommé assure-t-il.
Ousmane
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