Ces officiers interpellés en septembre 2015, vont devoir s’expliquer devant cette Cour, sur les accusations portées contre eux.
Avant leur interpellation, ils avaient saisi l’opinion par voie de presse, sur le sort de 4000 militaires admis à faire valoir leur droit à la retraite à la faveur de la réforme entreprise au sein des Forces armées.
Le secrétaire général du bureau des retraités avait accusé ouvertement le gouvernement guinéen de n’avoir pas fait assez dans la mise en œuvre des conditions d’accompagnement des 4000 retraités militaires, qui ont quitté l’armée, il y a environ 3 ans.
Leurs avocats pensent que leurs clients ont été détenus sans la moindre « preuve ». Ils s’attendent donc à leur libération au terme de ce procès, renvoyé au 15 mars prochain.
APA