Le député du parti au pouvoir, le RPG-arc-en-ciel, Amadou Damaro Camara, a dénoncé samedi, lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti, les manœuvres du syndicaliste Aboubacar Soumah du SLECG avec la complicité de l’opposition républicaine pour empêcher la tenue des élections.
« Il ne déclenche une grève que quand il y a une manifestation de l’opposition. Mais heureusement, nous félicitons les parents d’élève et les élèves de n’avoir pas répondu à cet appel rien d’autre que politique. Soumah veut faire de son organisation syndicale un fonds de commerce. Ne tombez pas dans le piège de ces trois groupes, à savoir, le FNDC de Sanoh, de le SLECG de Aboubacar Soumah et de l’opposition républicaine. Ils veulent simplement conduire le pays à des l’affrontements. C’est Sidya le premier qui dira encore voilà nous sommes ciblés. Alors que c’est ça son objectif. Il y a même des photos de ces trois personnes ensembles les mains sur les épaules (…) », a-t-il déclaré.
Le député de la majorité présidentielle a précisé que la grève lancée par le secrétaire général du SLECG de Aboubacar Soumah, dénote un caractère politique selon lui, à date, aucune revendication entre le SLECG et le gouvernement qui n’ait été acceptée.
En outre, M. Damaro semble banaliser la menace de l’opposition d’empêcher la tenue des prochaines élections législatives. Selon lui, Sidya Touré n’a aucune chance de remporter les élections.
« Aujourd’hui, il faut qu’on se disent la vérité. Ce fameux FNDC de Sanoh et son organisation n’est qu’une couverture de l’UFDG. Les deux travaillent ensemble depuis un an. Comme pour dire que Sanoh n’est pas de la société civile, c’est une forme habillée de l’UFDG. Maintenant, qu’ils décident, chacun est libre d’aller ou pas à ces élections, mais vouloir empêcher la tenue des élections, c’est l’arrogance de la part de Cellou et de Sidya. La réalité, Cellou est dans quelque chose qu’il ne connaît pas. Je crois que Sidya l’a amené sur une mauvaise pente qui, dans son souhait, était qu’on n’ait pas d’élection, car Sidya n’avait même pas de candidats dans les scrutins uninominaux. Malheureusement pour nous, il a pu entraîner son petit frère qui se trouve dans la politique sans savoir c’est quoi la politique. », a indiqué M. Camara.
En fin, Amadou Damaro a lancé un appel aux militants du parti au pouvoir à ne pas céder aux provocations pour préserver la paix et le bien-être de la population guinéenne, en marge de la manifestation de l’opposition, prévue lundi prochain.
Facély Diawara