L’autosuffisance alimentaire en Guinée reste encore une problématique qui fait beaucoup de tâches d’huile. A Conakry, il y a une bonne période, ils se trouvent installés dans certains carrefour ou points stratégiques, des conteneurs jaunes qui sont remplis de riz. Le but pour le gouvernement qui en est l’initiateur est de faciliter aux citoyens, l’accès à cette denrée de première nécessité. Cette action, si elle est salutaire pour certains mais, pour d’autres, c’est un véritable calvaire qu’ils rencontrent quant à l’obtention de ces sacs de riz.
« Pour avoir un seul sac de riz dans ces conteneurs, il faut être béni ou tout de même, se réveiller à 05 heures voire parfois 04 heures au 1er cri du muezzin si non, tu n’as aucune chance d’obtenir le riz ici.. » déplore Ousmane Sylla devant le conteneur du rond-point de gbessia.
Devant ces magasins ou conteneurs, ce sont de longues files d’attente de plusieurs mètres qui sont érigées. Pour la plupart des femmes, ces citoyens sont obligés parfois de poser des pierres ou d’autres objets pour réserver leurs places.
Il est dix heures et Fatoumata Condé est devant le conteneur de Sans-fil depuis 05 heurs. « C’est après ici que je vais faire mes prières. Je n’ai pas fait par ce qu’il fallait être là à temps afin d’avoir ce sac de riz obtenu avec toutes les difficultés. Devant ces conteneurs, nous souffrons un peu avec », s’est plaint Dame Condé.
Contrairement à ces précédents, Alia Soumah lui, trouve que l’installation de ces conteneurs dans les quartiers est une chose qu’il apprécie. « Je remercie les autorités qui nous facilitent l’accès au riz et plus facilement à des prix très abordables, le sac à 200 mille francs guinéens seulement, ça nous soulage… » Se réjouit-il ».
Notons que ces conteneurs jaunes à riz ne se trouvent pas dans toutes les communes de Conakry. En plus donc, de la souffrance qu’on y rencontre, d’aucuns accuseraient même les gestionnaires qui ont leurs commerçants qui, viennent négocier plusieurs sacs à des prix un relevé. Toute chose qui crée souvent de la précarité dans ces conteneurs. Un autre mal à vaincre !
Nous y reviendrons !
Daouda Taban SYLLA