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Affaire d’eau minérale en Guinée: qui boit quoi pour quelle qualité ?

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La réponse à cette question tarode tous les esprits réfléchis. A Conakry et dans plusieurs préfectures du pays, l’on observe tous les jours, l’apparition de nouveaux noms d’eau minérale. De l’eau Coyah créée en 1987 jusqu’à nos jours, plusieurs autres sociétés sont aujourd’hui présentes sur le territoire. Mais, personne ne sait quelle est la qualité d’eau qui est produite.

« L’eau c’est la vie » dit-on. Mais, il faut qu’elle soit de qualité. Dans les rues, dans les restaurants, en famille et dans les différentes cérémonies, le guinéen consomme aujourd’hui toute sorte d’eau dont la plus part évolue clandestinement.

Au delà de la qualité que l’on ignore, il est rappeler que ces eaux, pour la plus part dans les sachets plastiques restent aujourd’hui, la première source d’insalubrité de la ville et ses périphéries.

Dans les caniveaux, sur les chaussées, dans les poubelles et jusque dans les eaux marines, ces sachets vides se retourvent partout. L’on se demande aussi souvent, à la hauteur de combien, ces sociétés contribuent via le gouvernorat de la ville de Conakry pour au moins contribuer à la protection de notre environnement aujourd’hui très pollué.


Récemment, sur la question de cette problématique de prolifération incontrôlée des eaux en Guinée, le ministre de l’industrie et des PME, Tibou Kamara disait.
« A côté des grandes industries, qui respectent les cahiers de charge et les normes et qui évoluent dans un environnement régulier, il y a beaucoup de petites unités qui se créent à travers le pays », a déploré Tibou Camara au cours d’une conférence de presse donnée lundi à Conakry.
Regrettant que des gens fabriquent de l’eau même à domicile avec de petites machines, il a fait savoir informe que son département va tout mettre en œuvre « pour lutter contre ce phénomène qui constitue un véritable problème de santé publique ».

Le ministre guinéen de l’industrie et des PME Tibou Kamara.

« Nous sommes en train d’identifier les sites et nous avons prévu de renforcer les moyens des services d’inspection pour pouvoir procéder à des contrôles périodiques et inopinés dans les différentes unités pour faire en sorte que l’ordre soit mis dans ce domaine », a indiqué le ministre.

Nous y reviendrons !
Grand Format/Daouda Taban SYLLA-Mabinty Camara

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